30ème jour anniversaire de l'occupation spectaculaire de la centrale nucléaire de Cattenom

Je reprends le  Communiqué de presse des associations ROBIN WOOD et Aktion 3. Welt Saar du 06/10/2016 (Traduction: Eichhörnchen)

Ce fut une action des plus spectaculaires qui eut lieu il y a aujourd’hui trente ans à la centrale nucléaire française de Cattenom le long de la Moselle : Au matin du 10 octobre 1986 neuf militants de Robin Wood escaladèrent une tour de refroidissement de la centrale de Cattenom et y accrochèrent des banderoles : « Strom ja – so nicht » [du courant, oui – mais pas ainsi !] et « Non au nucléaire ».

Je reprends le  Communiqué de presse des associations ROBIN WOOD et Aktion 3. Welt Saar du 06/10/2016 (Traduction: Eichhörnchen)

Ce fut une action des plus spectaculaires qui eut lieu il y a aujourd’hui trente ans à la centrale nucléaire française de Cattenom le long de la Moselle : Au matin du 10 octobre 1986 neuf militants de Robin Wood escaladèrent une tour de refroidissement de la centrale de Cattenom et y accrochèrent des banderoles : « Strom ja – so nicht » [du courant, oui – mais pas ainsi !] et « Non au nucléaire ».

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Non à l'EPR! Manif antinucléaire ce week end

Non à l’ EPR, Non au rafistolage des réacteurs!

C’est la devise de la mmanifestion antinculéaire due week end à venir. Je relaye l’appel à manifester.

Manif  » À l’initiative du CRILAN et du Collectif  »Stop EPR ni à Penly ni ailleurs », les associations locales et organisations anti-nucléaires de Normandie, de Bretagne et des Pays de Loire se sont regroupées au sein du  »Collectif Anti-Nucléaire Ouest » (CAN-Ouest) depuis le 17 janvier 2015, soit actuellement plus d’une vingtaine d’associations et organisations représentées.

Ce collectif appelle à un grand rassemblement les 1er et 2 octobre 2016 à Flamanville afin de faire renoncer à la mise en service de l’EPR et au rafistolage (appelé officiellement « grand carénage ») des réacteurs arrivant à 30 ans d’âge que ce soit à Flamanville, Paluel, Penly et ailleurs.

En 2016, près de 3/4 des réacteurs nucléaires français auront dépassé leur limite d’âge. Le risque de catastrophe est donc imminent. Comme à Tchernobyl et à Fukushima, ce seront des milliers de km2 inhabitables, des centaines de milliers de personnes déplacées, des centaines de milliards d’euros volatilisés…

Pour empêcher toute contestation, l’Etat criminalise les militants et bafoue la démocratie.

Utilisons les 60 milliards d’euros prévus pour le rafistolage des vieux réacteurs dans les économies d’énergie et les alternatives énergétiques (solaire, biomasse, éolien, hydrolien…).

Neuf ou vieux, un réacteur nucléaire est dangereux.

L’arrêté de création du réacteur EPR (European Pressurized Reactor) de Flamanville est caduc à compter du 11 avril 2017 : au-delà de cette date, le chantier devient illicite. Il constitue une réelle menace avec ses nombreuses malfaçons dont la plus grave est celle de la cuve.

Son prix initial a triplé pour dépasser les 10 milliards d’euros.

Tous à Flamanville les 1er et 2 octobre 2016
à l’appel du Collectif Anti-Nucléaire Ouest

Non à l’ EPR, Non au rafistolage des réacteurs!

C’est la devise de la mmanifestion antinculéaire due week end à venir. Je relaye l’appel à manifester.

Manif  » À l’initiative du CRILAN et du Collectif  »Stop EPR ni à Penly ni ailleurs », les associations locales et organisations anti-nucléaires de Normandie, de Bretagne et des Pays de Loire se sont regroupées au sein du  »Collectif Anti-Nucléaire Ouest » (CAN-Ouest) depuis le 17 janvier 2015, soit actuellement plus d’une vingtaine d’associations et organisations représentées.

Ce collectif appelle à un grand rassemblement les 1er et 2 octobre 2016 à Flamanville afin de faire renoncer à la mise en service de l’EPR et au rafistolage (appelé officiellement « grand carénage ») des réacteurs arrivant à 30 ans d’âge que ce soit à Flamanville, Paluel, Penly et ailleurs.

En 2016, près de 3/4 des réacteurs nucléaires français auront dépassé leur limite d’âge. Le risque de catastrophe est donc imminent. Comme à Tchernobyl et à Fukushima, ce seront des milliers de km2 inhabitables, des centaines de milliers de personnes déplacées, des centaines de milliards d’euros volatilisés…

Pour empêcher toute contestation, l’Etat criminalise les militants et bafoue la démocratie.

Utilisons les 60 milliards d’euros prévus pour le rafistolage des vieux réacteurs dans les économies d’énergie et les alternatives énergétiques (solaire, biomasse, éolien, hydrolien…).

Neuf ou vieux, un réacteur nucléaire est dangereux.

L’arrêté de création du réacteur EPR (European Pressurized Reactor) de Flamanville est caduc à compter du 11 avril 2017 : au-delà de cette date, le chantier devient illicite. Il constitue une réelle menace avec ses nombreuses malfaçons dont la plus grave est celle de la cuve.

Son prix initial a triplé pour dépasser les 10 milliards d’euros.

Tous à Flamanville les 1er et 2 octobre 2016
à l’appel du Collectif Anti-Nucléaire Ouest

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Enrichissement de l'uranium : 36h de blocage !

Bericht auf Deutsch hier

La coalition rouge verte au pouvoir du Land de Westphalie Rhénanie du Nord à promis la fermeture de l’usine d’enrichissement de l’uranium (UAA) située à Gronau non loin de la ville de Münster. Cette usine qui enrichit de l’uranium pour les installations nucléaires du monde entier – l’exploitant URENCO détient 10 % du marché mondial – a une autorisation d’exploitation illimitée dans le temps et ne fait pas partie de la sortie du nucléaire promise par le gouvernement fédéral. La promesse de fermeture faite par le gouvernement régional du Land est surtout une promesse sur le papier, faite au moment d’élections pour gagner les voix d’une population majoritairement hostile au nucléaire. Et la seule chose qui puisse faire avancer la fermeture, c’est un climat politique défavorable à l’exploitation et la pression d’en bas, des militantEs antinucléaires. Pour ce qui est du climat politique, les pannes en séries dans les centrales belges et françaises approvisionnées en combustible avec de l’uranium enrichi à Gronau, ont poussé les politicienNEs à reparler du sujet. Les différents ministres du Land et du Bund (fédéral) ne cessent de se renvoyer la balle, déclarant que la fermeture n’est pas de leur ressort mais de celui de l’autre. Bref comme souvent, le politique fait mine d’agir mais rien ne se passe. C’est ce qui a motivé une vingtaine de militantEs à bloquer l’usine au matin du 11 juillet 2016.

Bericht auf Deutsch hier

La coalition rouge verte au pouvoir du Land de Westphalie Rhénanie du Nord à promis la fermeture de l’usine d’enrichissement de l’uranium (UAA) située à Gronau non loin de la ville de Münster. Cette usine qui enrichit de l’uranium pour les installations nucléaires du monde entier – l’exploitant URENCO détient 10 % du marché mondial – a une autorisation d’exploitation illimitée dans le temps et ne fait pas partie de la sortie du nucléaire promise par le gouvernement fédéral. La promesse de fermeture faite par le gouvernement régional du Land est surtout une promesse sur le papier, faite au moment d’élections pour gagner les voix d’une population majoritairement hostile au nucléaire. Et la seule chose qui puisse faire avancer la fermeture, c’est un climat politique défavorable à l’exploitation et la pression d’en bas, des militantEs antinucléaires. Pour ce qui est du climat politique, les pannes en séries dans les centrales belges et françaises approvisionnées en combustible avec de l’uranium enrichi à Gronau, ont poussé les politicienNEs à reparler du sujet. Les différents ministres du Land et du Bund (fédéral) ne cessent de se renvoyer la balle, déclarant que la fermeture n’est pas de leur ressort mais de celui de l’autre. Bref comme souvent, le politique fait mine d’agir mais rien ne se passe. C’est ce qui a motivé une vingtaine de militantEs à bloquer l’usine au matin du 11 juillet 2016.

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La liberté d'expression selon AREVA

Je souhaite aujourd’hui attirer l’attention sur un article publié sur la page web de Mediapart. Elle concerne la plainte pour diffamation menée par le géant du nucléaire AREVA contre un blogueur qui a relayé un article anti-nucléaire peu flattant pour l’entreprise et le conseil municipale d’Avignon qui n’a rien contre le fait que l’entreprise s’immisce dans  Éducation Nationale. J’apprends ainsi que dans le monde selon AREVA on n’aurait pas le droit de dire que l’entreprise est un « géant de la mort nucléaire » et que malgré les nombreux morts que cause le nucléaire, le désastre humain causé par le mines d’uranium d’AREVA et d’autres entreprises du nucléaire, etc… on n’a pas le droit de qualifier ceux-ci de « crimes ». C’est du moins ce qui est reproché au blogueur, cette critique se trouvait dans l’article qu’il a relayé.

A vous de lire l’article. Et à suivre donc. Le procès a lieu ce mardi 30 août devant le tribunal de Paris. L’affaire me fait penser à une chanson humoristique du groupe de musique toulousain Les Malpolis: « La nouvelle déclaration universelle des Droits de l’Homme Sandwich » ou il est dit que nous sommes tous égaux en coupures publicitaires, null ne peut être inquiété ou arrêté arbitrairement puisque tout le monde pense la même chose, etc… Allons nous vers une déclaration de l’Homme « multinationalisé!? Où tout un chacun est libre de s’exprimer parce que tout le monde a été formatisé par ces chères multinationales à l’école dès son plus jeune âge et par conséquent dis la même chose?

 L’article de Médiapart sur le procès contre le blogueur se trouve ici.

Le Bure de Merlin – Photos

Le mur de l’ANDRA à Bure est tombé!

Voici quelques photos de la mobilisation à Bure le 14 août 2016.Les manifestantEs ont fait tomber le mur que l’ANDRA construisait après avoir commencé à détruire illégallement le Bois Lejuc à Mandres en Barrois pour préparer la construction de CIGÈO (Communiqué de presse), la poubelle nucléaire monstre votée à l’Assemblée Nationale en la présence d’à peine une vingtaine de députés. C’est dire si nos politiciennes se sentent responsables! L’ANDRA aimerait tout mettre en l’air à l’abris des actions de protestation. D’où le mur… Alors au vu de ce spectacle politicien désolant, il était nécessaire de prendre les choses soi-même en main de faire tomber le « Bure de Merlin! » Les photos sont de vmc. La page web contient plein d’infos intéressantes sur Bure! ANDRA plage, c’est la violence dont parlent l’ANDRA et certains médias après les journées d’actions! A vous de juger!

Vers la galerie photos

Bure – Le mur de l'ANDRA est tombé!

Information du réseau sortir du nucléaire:

Dans le Bois Lejuc, le mur construit illégalement par l’Andra est tombé !

Le 1er août, la justice a sommé l’Andra de régulariser dans les six mois les travaux effectués illégalement dans le Bois Lejuc en vue de la construction de CIGÉO (ce qui est impossible dans le délai imparti) ou de remettre en état cette ancienne forêt communale du village de Mandres-en-Barrois. Comme l’Andra fait la sourde oreille, dimanche 14 août, plusieurs centaines de manifestants ont investi le bois et procédé eux-mêmes à sa « remise en état » !

Un cortège de près de 500 personnes de tous les âges et tous les horizons est parti du village de Mandres-en-Barrois et s’est dirigé vers le Bois Lejuc. Celui-ci avait été déserté par les gendarmes mobiles et les vigiles de l’Andra (les violences perpétrées par la milice privée de l’agence lors de la précédente manifestation lui avaient apparemment fait une trop mauvaise publicité !).
Arrivés au bois, les manifestants ont procédé à la « remise en état », dans une diversité de modes d’action : alors que certains plantaient des arbrisseaux ou repiquaient des plants, d’autres s’attaquaient au mur de béton construit illégalement par l’Andra, en le redécorant ou en le faisant tomber. En quelques heures, quasiment tous les pans de mur se sont retrouvés à terre.

Information du réseau sortir du nucléaire:

Dans le Bois Lejuc, le mur construit illégalement par l’Andra est tombé !

Le 1er août, la justice a sommé l’Andra de régulariser dans les six mois les travaux effectués illégalement dans le Bois Lejuc en vue de la construction de CIGÉO (ce qui est impossible dans le délai imparti) ou de remettre en état cette ancienne forêt communale du village de Mandres-en-Barrois. Comme l’Andra fait la sourde oreille, dimanche 14 août, plusieurs centaines de manifestants ont investi le bois et procédé eux-mêmes à sa « remise en état » !

Un cortège de près de 500 personnes de tous les âges et tous les horizons est parti du village de Mandres-en-Barrois et s’est dirigé vers le Bois Lejuc. Celui-ci avait été déserté par les gendarmes mobiles et les vigiles de l’Andra (les violences perpétrées par la milice privée de l’agence lors de la précédente manifestation lui avaient apparemment fait une trop mauvaise publicité !).
Arrivés au bois, les manifestants ont procédé à la « remise en état », dans une diversité de modes d’action : alors que certains plantaient des arbrisseaux ou repiquaient des plants, d’autres s’attaquaient au mur de béton construit illégalement par l’Andra, en le redécorant ou en le faisant tomber. En quelques heures, quasiment tous les pans de mur se sont retrouvés à terre.

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Bure – actions et mobilisation contre la poubelle nucléaire

Reportage auf Deutsch hier.

Le gouvernement ne pouvait faire preuve de plus de mépris et irresponsabilité en matière d’environnement et vis-à-vis des générations futures : La loi sur l’enfouissement des déchets nucléaires à Bure en Lorraine (Projet Cigéo) a été adoptée par l’assemblée nationale en présence de seulement une vingtaine de députés le 11 juillet au lendemain de la finale de foot et 3 jours avant la fête nationale (voir le reportage de reporterre). Les députés n’auraient pas pu choisir meilleure date pour prouver qu’ils se moquent des enjeux de cette loi. Même la ministre de l’environnement Ségolène Royale manquait à l’appel. Elle a laissé présenter la loi par sa collègue secrétaire d’Etat à la francophonie (!) et préféré faire des selfies avec des joueurs de foot pendant ce temps. La loi est donc passé comme il fallait s’y attendre sans vrai débat. Feu vert à ainsi été donné à une phase de „recherche industrielle“ qui n’est rien d’autre que la première phase de construction d’une poubelle atomique à Bure. L’ Agence Nationale de la gestion des déchets radioactifs ANDRA n’a de son côté pas attendu la loi pour passer à l’action. Les travaux de Cigéo ont débuté sans annonce préalable et alors même qu’aucun permis de conduire n’a encore été demandé début juin dans la forêt de Mandres-en-Barrois. Les militantEs antinucléaires, qui dénoncent depuis longtemps déjà le déni de démocratie et le passage en force de l’Etat ont immédiatement réagit, organisant des promenades en forêt pour suivre l’avancée des travaux. Une ballade en forêt s’est finalement transformée en occupation du bois. Les militantEs ont cependant été évacuéEs manu-militari par les Gardes Mobiles après 3 semaines d’occupation le 7 juillet dernier – avant même l’examen de leur plainte contre l’ordonnance d’évacuation par le tribunal. L’ANDRA s’est empressé de commencer la construction d’un mur qui doit à terme entourer la forêt, pour massacrer la forêt à l’abri des actions de protestations de la population et des militantEs. Un appel pour la réoccupation de la forêt avait été lancé pour le 16 juillet.

Reportage auf Deutsch hier.

Le gouvernement ne pouvait faire preuve de plus de mépris et irresponsabilité en matière d’environnement et vis-à-vis des générations futures : La loi sur l’enfouissement des déchets nucléaires à Bure en Lorraine (Projet Cigéo) a été adoptée par l’assemblée nationale en présence de seulement une vingtaine de députés le 11 juillet au lendemain de la finale de foot et 3 jours avant la fête nationale (voir le reportage de reporterre). Les députés n’auraient pas pu choisir meilleure date pour prouver qu’ils se moquent des enjeux de cette loi. Même la ministre de l’environnement Ségolène Royale manquait à l’appel. Elle a laissé présenter la loi par sa collègue secrétaire d’Etat à la francophonie (!) et préféré faire des selfies avec des joueurs de foot pendant ce temps. La loi est donc passé comme il fallait s’y attendre sans vrai débat. Feu vert à ainsi été donné à une phase de „recherche industrielle“ qui n’est rien d’autre que la première phase de construction d’une poubelle atomique à Bure. L’ Agence Nationale de la gestion des déchets radioactifs ANDRA n’a de son côté pas attendu la loi pour passer à l’action. Les travaux de Cigéo ont débuté sans annonce préalable et alors même qu’aucun permis de conduire n’a encore été demandé début juin dans la forêt de Mandres-en-Barrois. Les militantEs antinucléaires, qui dénoncent depuis longtemps déjà le déni de démocratie et le passage en force de l’Etat ont immédiatement réagit, organisant des promenades en forêt pour suivre l’avancée des travaux. Une ballade en forêt s’est finalement transformée en occupation du bois. Les militantEs ont cependant été évacuéEs manu-militari par les Gardes Mobiles après 3 semaines d’occupation le 7 juillet dernier – avant même l’examen de leur plainte contre l’ordonnance d’évacuation par le tribunal. L’ANDRA s’est empressé de commencer la construction d’un mur qui doit à terme entourer la forêt, pour massacrer la forêt à l’abri des actions de protestations de la population et des militantEs. Un appel pour la réoccupation de la forêt avait été lancé pour le 16 juillet.

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Poubelles nucléaires : Lettre de soutien de Gorleben à la lutte de Bure

Deutsche Version des Briefes der BI Lüchow Dannenberg hier als Kommentar.

La BI Lüchow-Dannenberg est une association qui lutte depuis plus de 30 ans contre l’implantation d’une poubelle nucléaire à Gorleben dans le nord de l’Allemagne. La lutte de Gorleben est connue pour ses actions de masse contre les trains de déchets nucléaires hautement radioactifs appelés CASTOR.  Pour le moment, aucun déchet n’a été enfoui, ils sont entreposés dans une halle à Gorleben.  Alors que depuis plus de 30 ans la politique est fixée sur un enfouissement des déchets nucléaires à Gorleben et de nombreux investissements de « recherche » ont été effectués (comme le Labo de Bure…), la mobilisation des antinucléaires à forcé le gouvernement à faire marche arrière – dans un premier temps tout au moins. Il a crée une commission enfouissement chargé d’élaborer des critères pour choisir le site d’enfouissement. Gorleben est malgré le fait que tout le monde sait que le choix était – comme pour Bure – de nature purement politique, encore en course. La plupart des associations ont boycotté la commission car elle ne pose pas les vrai questions telles celles des alternatives à l’enfouissement et parce que les membres de cette commission ne sont pas neutres et ont pour certains dans le passé brillé avec leur fixation sur Gorleben. Les « scientifiques » sont de plus de mèche avec l’industrie nucléaire et ont pour certains travaillé pour celle-ci. Bref c’est un peu comme le débat bidon qui a eu lieu pour Bure, le pendant français de Gorleben il y a quelques années. Gorleben et Bure ont de nombreux points communs : région peu peuplée, économiquement défavorisé ou le gouvernement ne compte / comptait pas sur un gros potentiel de mobilisation. Pour Gorleben, l’Etat s’est trompé, celles et ceux qui au départ osaient à peine descendre dans la rue pour manifester sont devenus pratiquants assidus de la désobéissance civile. Pour ce qui est de Bure, la résistance grandit. A suivre donc.

Je publie ici la lettre de soutien de la BI Lüchow Dannenberg, que j’ai traduite à sa demande.

Deutsche Version des Briefes der BI Lüchow Dannenberg hier als Kommentar.

La BI Lüchow-Dannenberg est une association qui lutte depuis plus de 30 ans contre l’implantation d’une poubelle nucléaire à Gorleben dans le nord de l’Allemagne. La lutte de Gorleben est connue pour ses actions de masse contre les trains de déchets nucléaires hautement radioactifs appelés CASTOR.  Pour le moment, aucun déchet n’a été enfoui, ils sont entreposés dans une halle à Gorleben.  Alors que depuis plus de 30 ans la politique est fixée sur un enfouissement des déchets nucléaires à Gorleben et de nombreux investissements de « recherche » ont été effectués (comme le Labo de Bure…), la mobilisation des antinucléaires à forcé le gouvernement à faire marche arrière – dans un premier temps tout au moins. Il a crée une commission enfouissement chargé d’élaborer des critères pour choisir le site d’enfouissement. Gorleben est malgré le fait que tout le monde sait que le choix était – comme pour Bure – de nature purement politique, encore en course. La plupart des associations ont boycotté la commission car elle ne pose pas les vrai questions telles celles des alternatives à l’enfouissement et parce que les membres de cette commission ne sont pas neutres et ont pour certains dans le passé brillé avec leur fixation sur Gorleben. Les « scientifiques » sont de plus de mèche avec l’industrie nucléaire et ont pour certains travaillé pour celle-ci. Bref c’est un peu comme le débat bidon qui a eu lieu pour Bure, le pendant français de Gorleben il y a quelques années. Gorleben et Bure ont de nombreux points communs : région peu peuplée, économiquement défavorisé ou le gouvernement ne compte / comptait pas sur un gros potentiel de mobilisation. Pour Gorleben, l’Etat s’est trompé, celles et ceux qui au départ osaient à peine descendre dans la rue pour manifester sont devenus pratiquants assidus de la désobéissance civile. Pour ce qui est de Bure, la résistance grandit. A suivre donc.

Je publie ici la lettre de soutien de la BI Lüchow Dannenberg, que j’ai traduite à sa demande.

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Bure – Samedi 16 Juillet, on reprend la forêt !

Ils ont donc envoyé les casqués par dizaines. On les a vu poindre à l’horizon peu avant six heures du matin, jeudi 7 juillet. Les casqués, les fourgons, les tracteurs, les bulldozers, les poids-lourds, les hélicoptères. Ô sinistre parade venue nous déloger !

Ils ont donc envoyé les casqués par dizaines. On les a vu poindre à l’horizon peu avant six heures du matin, jeudi 7 juillet. Les casqués, les fourgons, les tracteurs, les bulldozers, les poids-lourds, les hélicoptères. Ô sinistre parade venue nous déloger !

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Bure – après l'expulsion, c'est avant la réoccupation!

Visite matinale des flics lourdement armés ce matin dans la forêt de Mandres-en-Barrois occupée suite au début des travaux pour le site d’enfouissement des déchets nucléaires CIGÉO

tag der Räumung - jour d'expulsion

Mandres-en-Barrois, le jour de l’expusion (Source: Reporterre)

Je reprends le communiqué des assos anti nucléaires et des occupantEs sur cette expulsion. Les militantEs revindront!

Fil d’infos ici!

Visite matinale des flics lourdement armés ce matin dans la forêt de Mandres-en-Barrois occupée suite au début des travaux pour le site d’enfouissement des déchets nucléaires CIGÉO

tag der Räumung - jour d'expulsion

Mandres-en-Barrois, le jour de l’expusion (Source: Reporterre)

Je reprends le communiqué des assos anti nucléaires et des occupantEs sur cette expulsion. Les militantEs revindront!

Fil d’infos ici!

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