Blocage d’un train d’UF4 par STOP-Uranium à Narbonne

Pour savoir comment construire un tripode (Trépied) pour un tel blocage, c’est ici

Le samedi 15 avril 2017, peu avant 10 heures, une vingtaine de militants du collectif Stop-Uranium ont investis les rails de la voie ferrée longeant l’entrée de Narbonne.

Objectif : bloquer un train qui venait de quitter le site Areva de Malvési (Aude), tractant une dizaine de wagons chargés de tétrafluorure d’uranium (UF4) en partance pour Pierrelatte (Drome). L’UF4 est produit dans l’usine AREVA de Narbonne Malvési à partir de Yellow Cake (ou concentré d’uranium) en provenance des mines d’uranium du monde entier. Cet uranium transite souvent par le port de Hambourg.Le blocage a duré environ deux heures.

Il y a du côté de Hambourg de nombreuses actions contre ces trains d’uranium à destination de la France. Blocages de trains nucléaires par enchaînement aux rails (reportage sur un blocage de 2014), blocages aériens escalade (reportage sur une action de 2014, une action de 2016 ) ou actions spectaculaires pour informer et attirer l’attention sur le sujet, tel l’action de mardi dernier avec une banderole sur la facade de la centrale du parti vert de Hambourg (reportage en allemand). Les Verts ont promis de faire quelques choses contres ces transports mais on attend toujours…
Donc: la sortie du nucléaire, à nous de la prendre en mains! Par exemple par des actions déterminées comme les blocages de trains atomiques. Stoppons les transports d’approvisionnement en combustible nucléaires, barrons la route à l’uranium!

Je reprends maintenant les communiqués du collectif  Stop Uranium et de Sortir du nucléaire sur le blocage de train atomique de ce matin
Source: http://www.sortirdunucleaire.org/15-avril-2017-Blocage-d-un-train-d-UF4-par-STOP

Pour savoir comment construire un tripode (Trépied) pour un tel blocage, c’est ici

Le samedi 15 avril 2017, peu avant 10 heures, une vingtaine de militants du collectif Stop-Uranium ont investis les rails de la voie ferrée longeant l’entrée de Narbonne.

Objectif : bloquer un train qui venait de quitter le site Areva de Malvési (Aude), tractant une dizaine de wagons chargés de tétrafluorure d’uranium (UF4) en partance pour Pierrelatte (Drome). L’UF4 est produit dans l’usine AREVA de Narbonne Malvési à partir de Yellow Cake (ou concentré d’uranium) en provenance des mines d’uranium du monde entier. Cet uranium transite souvent par le port de Hambourg.Le blocage a duré environ deux heures.

Il y a du côté de Hambourg de nombreuses actions contre ces trains d’uranium à destination de la France. Blocages de trains nucléaires par enchaînement aux rails (reportage sur un blocage de 2014), blocages aériens escalade (reportage sur une action de 2014, une action de 2016 ) ou actions spectaculaires pour informer et attirer l’attention sur le sujet, tel l’action de mardi dernier avec une banderole sur la facade de la centrale du parti vert de Hambourg (reportage en allemand). Les Verts ont promis de faire quelques choses contres ces transports mais on attend toujours…
Donc: la sortie du nucléaire, à nous de la prendre en mains! Par exemple par des actions déterminées comme les blocages de trains atomiques. Stoppons les transports d’approvisionnement en combustible nucléaires, barrons la route à l’uranium!

Je reprends maintenant les communiqués du collectif  Stop Uranium et de Sortir du nucléaire sur le blocage de train atomique de ce matin
Source: http://www.sortirdunucleaire.org/15-avril-2017-Blocage-d-un-train-d-UF4-par-STOP

Communiqué de soutien d’Arrêt du nucléaire 34, du Réseau « Sortir du nucléaire » et de Stop nucléaire 26/07 – 15 avril 2017

Des militants du collectif Stop Uranium bloquent actuellement un train chargé d’uranium à Narbonne. Le collectif Arrêt du Nucléaire 34, le Réseau « Sortir du nucléaire » et Stop nucléaire 26-07 expriment leur soutien aux militants et rappellent l’urgence à arrêter le nucléaire.

Alors que les élections présidentielles arrivent à grand pas, le collectif STOP-Uranium bloque actuellement un train chargé d’uranium (UF4 ou tétrafluorure d’uranium) à l’entrée de Narbonne. Ils ont ainsi interrompu un trafic nucléaire dangereux. Ce trafic est permanent sur tout le territoire, par route ou voie ferrée. Rien qu’entre l’usine de Malvési/Narbonne (Aude) et l’usine Georges Besse 2 du Tricastin/Pierrelatte (Drôme-Ardèche), un train transite chaque semaine, traversant de nombreuses grandes villes au mépris de la sécurité des populations et sans que personne n’en soit informé.

Par cette action, les militants entendent s’opposer au fonctionnement routinier de l’industrie nucléaire et interpeller les candidats à l’élection présidentielle. Face à un État qui a imposé le nucléaire par la force et qui a mis en place un système et des réseaux d’influence pour asseoir sa politique, et face aux risques que fait courir l’industrie nucléaire aux populations, il est plus que légitime de s’y opposer.

Adn34, le Réseau « Sortir du nucléaire » et SN26-07 se réjouissent de l’action de désobéissance civile menée par STOP-Uranium ce samedi 15 avril, expriment leur soutien aux militants et rappellent l’urgence à arrêter le nucléaire. Nous affirmons également notre soutien aux luttes récentes des salariés des usines de Malvési et Tricastin pour défendre leur emploi, car l’arrêt du nucléaire, doit se faire sans suppression de poste. Tous ces emplois (tant à Areva, qu’Edf et sous-traitance) sont nécessaires pour assurer la sécurité des sites, ainsi qu’une véritable transition énergétique qui ne peut se faire que par l’arrêt de l’industrie de l’atome, qu’elle soit civile ou militaire.


Communiqué de presse du collectif Stop Uranium – Blocage du trafic d’uranium – 15 avril 2017 – Narbonne

NUCLÉAIRE : C’EST L’AFFAIRE DE TOUS ! ON VEUT EN PARLER !

Une industrie qui multiplie les scandales, l’un chassant autre ! Travailleurs au noir, sur le chantier de l’EPR, employés par Bouygues ! Affaire Uramin : achat à prix d’or de mines surévaluées en Centrafrique. Et derniers scandales en date : cuves défectueuses de nombreux réacteurs, documents falsifiés et poursuite du chantier de l’EPR de Flamanville !

Alors qu’Areva n’ignorait pas que la cuve mise en place était défectueuse et fabriquée par une usine qui n’en avait pas la capacité ! Et combien de nos réacteurs, aujourd’hui en activité, sont concernés par ces malfaçons. Les preuves sont accablantes : Areva et EDF le savait depuis 2005 ! Ainsi que l’ASN qui a porté l’alerte sur l’incompétence de Creusot-Forge en la matière, dès décembre 2005. Avant même la fabrication de la cuve de l’EPR ! Alors que depuis toujours, l’industrie du nucléaire s’est imposée sans aucun débat. Que l’atome est entré dans l’histoire par le massacre de 250 000 personnes en août 1945 à Hiroshima et Nagasaki et que, depuis, de multiples accidents et catastrophes ont ponctué l’histoire de l’industrie civile de l’atome (Mayak, Three Mile Island, Tchernobyl, Fukushima). Alors que cette industrie produit des déchets de la plus haute dangerosité, ingérables et actifs pendant des millions d’années. Un poison mortel abandonné aux générations futures ! Alors que cette industrie pollue au quotidien et constitue une menace sans précédent, en particulier en France, pays aux 58 réacteurs (dont 42 ont atteint ou dépassé leur durée, prévue pour 30 ans). Alors que M. Chevet, président de l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) déclarait en janvier 2016 : «  Le contexte en matière de sûreté nucléaire et de radioprotection est préoccupant  » !

Alors que la campagne électorale bat son plein, Stop Uranium prend l’initiative et bloque, pour un temps, un train d’UF4 (tétrafluorure d’uranium) qui vient de quitter l’usine de Malvési pour l’usine du Tricastin dans la Drôme. Cette usine dangereuse aux portes de Narbonne traite 100 % de l’uranium utilisé dans nos centrales et 25 % de l’uranium mondial. Elle est classée Seveso seuil haut (dangerosité maximum) et Installation Nucléaire de Base (INB) sur 2 de ses bassins. Par cette action de désobéissance civile non-violente, nous tenons à interpeller nos concitoyens, les médias, les pouvoirs publics, les candidats à la présidentielle et aux législatives. Nous réclamons un véritable débat national, auquel participeront à part entière des représentants des mouvements antinucléaires, au même titre que les représentants des pouvoirs publics et de l’industrie de l’atome. Le débat qui nous est confisqué depuis toujours ! Quels candidats sont prêts à soutenir cette demande ? Quels candidats nous répondront ?

Stop Uranium, le 15 avril 2017