Action escalade pour le climat a l'Arche de la Défense – malgré l'état d'urgence

Action escalade pour le climat, contre la COP 21 et l’état d’urgence ce mercredi 2 décembre a l’Arche de la Défense. 4 grimpeurs et grimpeuses ont escalade des cordes an acier au sein de la grande Arche de la Défense pour y accrocher des banderoles. Les militantEs sont montéEs sur l’Arche au nez et à la barbe des forces militaires et de police. Les premiers policiers on fait irruption en l’espace de 30 secondes, environ une centaine ont suivi. Les policiers d’une brigade escalade parisienne et du secours en montagne (présents à Paris en raison de l’état d’urgence) sont eux aussi rapidement arrivés sur les lieux. Les grimpeurs et grimpeuses ont quand même réussi à grimper jusqu’à environ 30 – 40 mètres de haut et montré de petites banderoles « Don’t nuke the climate », « Stop EPR » (l’écureuille sur la photo). Les 20 policiers grimpeurs les ont délogés avant que la grosse banderole aie pu être déployée – l’intervention a eu d’après ceux-ci lieu sur ordre du préfet. Sous l’état d’urgence on n’a pas le droit ni de s’exprimer publiquement, ni de faire passer un message par une action artistique (Happening escalade). Les passantEs ont pour la plupart pris avec intérêt les 400 tracts distribués par le groupe d’action « degrowth climber ». Pour les activistes, l’action est – malgré le fait que la grande banderole n’aie pas pu être déployée  – un succès. Il s’agissait a la fois de dire haut et fort ce qu’ils et elles pensent du sommet de la COP qui ne réglera en rien les problèmes du changement climatique et environnementaux et de protester contre l’état d’urgence.

Non, l’état d’urgence ne fera pas taire les mouvements sociaux!

Les grimpeurs et grimpeuses ont été emmenées au poste de police pour une « audition libre » – alors qu’ils  et elles ont été emmenéEs contre leur gré et n’avait pas le droit de quitter le poste de police… on leur reproche d’avoir participé à un attroupement en vue de perturber l’ordre publique et d’enfreindre les lois de l’état d’urgence. Une personne a aussi refusé la prise d’empreintes digitales, estimant cet acte non proportionnés face aux faits qui lui sont reprochés.

Je reprends le communiqué de presse de notre groupe d’action du jour! Un galerie photos  va suivre

Action escalade pour le climat, contre la COP 21 et l’état d’urgence ce mercredi 2 décembre a l’Arche de la Défense. 4 grimpeurs et grimpeuses ont escalade des cordes an acier au sein de la grande Arche de la Défense pour y accrocher des banderoles. Les militantEs sont montéEs sur l’Arche au nez et à la barbe des forces militaires et de police. Les premiers policiers on fait irruption en l’espace de 30 secondes, environ une centaine ont suivi. Les policiers d’une brigade escalade parisienne et du secours en montagne (présents à Paris en raison de l’état d’urgence) sont eux aussi rapidement arrivés sur les lieux. Les grimpeurs et grimpeuses ont quand même réussi à grimper jusqu’à environ 30 – 40 mètres de haut et montré de petites banderoles « Don’t nuke the climate », « Stop EPR » (l’écureuille sur la photo). Les 20 policiers grimpeurs les ont délogés avant que la grosse banderole aie pu être déployée – l’intervention a eu d’après ceux-ci lieu sur ordre du préfet. Sous l’état d’urgence on n’a pas le droit ni de s’exprimer publiquement, ni de faire passer un message par une action artistique (Happening escalade). Les passantEs ont pour la plupart pris avec intérêt les 400 tracts distribués par le groupe d’action « degrowth climber ». Pour les activistes, l’action est – malgré le fait que la grande banderole n’aie pas pu être déployée  – un succès. Il s’agissait a la fois de dire haut et fort ce qu’ils et elles pensent du sommet de la COP qui ne réglera en rien les problèmes du changement climatique et environnementaux et de protester contre l’état d’urgence.

Non, l’état d’urgence ne fera pas taire les mouvements sociaux!

Les grimpeurs et grimpeuses ont été emmenées au poste de police pour une « audition libre » – alors qu’ils  et elles ont été emmenéEs contre leur gré et n’avait pas le droit de quitter le poste de police… on leur reproche d’avoir participé à un attroupement en vue de perturber l’ordre publique et d’enfreindre les lois de l’état d’urgence. Une personne a aussi refusé la prise d’empreintes digitales, estimant cet acte non proportionnés face aux faits qui lui sont reprochés.

Je reprends le communiqué de presse de notre groupe d’action du jour! Un galerie photos  va suivre

COMMUNIQUÉ DE PRESSE – 02/12/15

* Une banderole sur l’arche de la Défense face aux entreprises actrices majeures de la crise écologique
* Face au changement climatique, arrêt du nucléaire et sortie du capitalisme ! 

Malgré la volonté de l’Etat de faire taire la contestation, des activistes écologistes françaisEs ainsi que des militantEs de l’association allemande d’action pour l’environnement ROBIN WOOD ont  protesté  contre la mascarade qu’est la COP 21. Au coeur du quartier d’affaires de la Défense, les militantEs  ont accroché une immense banderole avec le slogan « System change not climate change ». Ils et elles exigent un changement de système radical qui passerait par la décroissance et dénoncent que le nucléaire soit présenté, notamment par la France, comme une  solution à la crise climatique. L’action s’inscrit dans le cadre des  »Climate Games », un appel international à mener des actions contre les institutions nuisibles au climat, maintenu malgré l’état d’urgence.
 
« Les Etats réunis à la COP21 sont impuissants pour empêcher la catastrophe climatique. Leurs intérêts sont trop entremêlés à ceux des multinationales. Pour que le changement politique nécessaire se produise, c’est au peuple de faire pression sur les gouvernements et les entreprises responsables des dérèglements climatiques. Protégeons nous-mêmes le climat ! » explique l’activiste Améthyste suspendue dans les cordes.
De fait, malgré 20 ans de négociations internationales, les émissions globales en CO2 ont augmenté de 63% depuis 1990. Les COP successives n’ont produit aucun accord contraignant et rien qui permette de respecter le seul objectif, pourtant insuffisant, d’une limitation du réchauffement à 2 degrés.

Au milieu des grandes tours d’Areva, EDF, etc. – entreprises toutes représentées au Bourget pour dicter leur doctrine aux négociateurs de la COP 21 – Cécile explique : “Face au problème climatique, un système économique capitaliste baśe sur la croissance ne peut mettre en place que des fausses solutions : la géoingénierie, les marchés carbone, et bien sûr le nucléaire. Ce dernier ne nous sortira pas de l’impasse. Il alimente une consommation effrénée d’énergie et nous empêche ainsi de passer à une société sobre. C’est une fuite en avant, en plus d’être une prise de risque insupportable.”

 »Changer le système », c’est refuser les guerres coloniales d’appropriation des ressources et les bouleversements d’écosystèmes qui provoquent des migrations désespérées, aggravent les tensions ethniques et religieuses, participent à la radicalisation nihiliste d’une minorité.
Face à la menace terroriste et à la réponse liberticide de l’Etat, il est d’autant plus urgent de porter ce message, jusqu’au coeur du pouvoir économique français.


Liens :

https://www.climategames.net
robinwood .de
www.sortirdunucleaire.fr

Communiqué de sortir du nucléaire sur l’action et sur notre arrestation (merci pour le soutien!!!)

Presse :

Une réflexion sur « Action escalade pour le climat a l'Arche de la Défense – malgré l'état d'urgence »

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